Quand la paille est restituée, vigilance à la faim d’azote
Avant de décider de restituer ou d’exporter les pailles d’une culture, il faut s’interroger sur la production à venir: culture de printemps ou d’hiver?
Avant de décider de restituer ou d’exporter les pailles d’une culture, il faut s’interroger sur la production à venir: culture de printemps ou d’hiver?
Pour dégrader certains types de pailles restitués au sol (céréales, maïs), le calcul du plan de fumure azoté prévoit une dose de 20 unités d’azote supplémentaires par hectare.
Faut-il exporter la paille? À cette question, Rémy Ballot, ingénieur à l'Inrae, répond: "La gestion des pailles se raisonne en fonction du type de sol, de sa disponibilité en potassium et des besoins des cultures de la rotation."
En plus d’être une source de carbone, la paille de céréales contient du potassium et, dans une moindre mesure, de l’azote et du phosphore.
Le projet MACC 0 (2019-2024), porté par la FREDON Grand-Est, consiste à identifier des stratégies alternatives afin de maîtriser durablement les populations de campagnols des champs.
Critère numéro un de la commercialisation des blés, la teneur en protéines est essentielle pour satisfaire aux caractéristiques spécifiques des moulins français.
L’azote n’est pas le seul élément à intervenir dans la maximisation de la performance technologique des céréales. Le magnésium, le soufre, le bore et le potassium, pour ne citer qu'eux, sont aussi à considérer.
Lorsque qu’elle vit des stress liés à la température et/ou à un manque d’eau, la plante absorbe moins d’éléments nutritifs. Son rendement se trouve ainsi impacté à des degrés variables selon la période à laquelle interviennent ces stress.
« L’expression de la protéine dans le grain ne peut se faire qu’à travers une nutrition équilibrée de la plante, notamment en azote », explique Cédric Boudes du service agronomique Yara. Chaque organisme stockeur suit sa propre grille de réception pour répondre aux demandes technologiques spécifiques des filières ou des marchés.
En 2021, malgré une demande supérieure à l’offre, la surface cultivée en oléoprotéagineux bio à chuter en France.