Tournesol : des besoins en azote variables, de 0 à 60 unités par hectare
« Dans des situations avec apport d’effluents organiques ou...
« Dans des situations avec apport d’effluents organiques ou...
Un semis de tournesol dans un sol réchauffé lui assure une levée rapide et un dépassement accéléré du stade sensible (cotylédon). Une mesure de bon sens pour limiter le risque d’attaque des oiseaux.
Avec l’interdiction des néonicotinoïdes pour la culture de la betterave, le réseau Dephy et plus de 2 000 agriculteurs volontaires s’engagent dans la mise en place de pratiques et/ou de systèmes innovants pour trouver des alternatives efficaces. Retours d’expériences lors d’un webinaire organisé par le réseau Ferme Dephy.
Comme pour beaucoup de cultures, la réussite du tournesol commence par une préparation du sol soignée qui assure un bon contact terre-graine.
Pour lutter contre les maladies, il reste l’application de fongicides, même si leur efficacité tend à diminuer, surtout pour les familles les plus anciennes (strobilurine et triazole). Bernard Bodson, ancien professeur à la faculté de Gembloux Agro-Bio Tech et président du conseil scientifique d’Arvalis présente des pistes pour éviter la résistance des bioagresseurs.
Pour Laurent Denise, chercheur indépendant sur le lien eau-climat-biodiversité, le maïs fait partie de ces cultures vertes en été qui, grâce à l’irrigation, contribue à maintenir la pompe à eau du sol et éviter son assèchement.
Avec le changement climatique, le maïs est davantage exposé aux risques de ravageurs. Pour limiter leurs impacts, il est essentiel de combiner plusieurs leviers afin de rendre la plante plus robuste et le milieu moins favorable à ces parasites.
Dans un contexte où le prix du gaz est élevé, la réduction des frais de séchage du maïs est un critère économique non négligeable.