Le décompactage est la base des opérations de restructuration des zones tassées, en conditions friables. Il est caractérisé par sa profondeur (20 à 40 cm), et par sa capacité à fissurer sans retournement ni brassage des horizons.
Éviter les tassements, ou plus généralement la dégradation des sols, requiert une appréciation du risque. Le profil cultural est envisageable, mais il est lourd, ponctuel et peu répétable. Encore faut-il l’interpréter correctement.
Il existe trois moyens de limiter les dégradations du sol lors des récoltes d’automne: l’utilisation de pneumatiques capables d’accepter une faible pression de service, une politique de travail du sol peu perturbant et la concentration de matière organique en surface.
Semer précocement offre un moyen de lutte contre les graminées et d’expression du potentiel des cultures, selon Sylvain Trommenschlager.
Les semis de céréales précoces offrent la possibilité de mettre en œuvre le désherbage mécanique. Mais, les conditions sont rarement assez séchantes après l’opération pour obtenir l’efficacité requise en sols humides. Les sols ressuyant rapidement sont les mieux adaptés à l’exercice.
Avec ses canicules, 2022 va-t-elle influencer les pratiques de désherbage de la campagne prochaine, alors que les molécules disponibles sont les mêmes?
Le désherbage d’automne est destiné en priorité à lutter contre les graminées. Plus que la granulométrie et la teneur en carbonates du sol, c’est son comportement vis-à-vis de l’eau qui conditionne le développement de l’une ou l’autre adventice.
La dernière campagne de désherbage des céréales a été satisfaisante, plus que la campagne précédente. L’humidité automnale et le temps sec du printemps ont favorisé les efficacités des herbicides et limité les relevées d’adventices. La sélectivité a été majoritairement bonne.
