La rusticité et la tolérance aux stress des blés hybrides, notamment à la sécheresse, sont des éléments essentiels pour leur permettre d’exprimer pleinement leurs potentiels dans des conditions limitantes. Dans les régions comme la Hongrie il est courant d’observer...
Biomasse supérieure, fertilité épis et PMG plus élevés, capacité de tallage accrue : le blé hybride se distingue sur de nombreux traits physiologiques. L’expérimentation conduite sur le terrain comme l’expérience des utilisateurs le montrent : ces particularités valent d’être valorisées en semant le blé hybride dans des contextes spécifiques. Explications avec Pierre-Louis Carrier, chef de marché hybrides chez Saaten-Union.
Thierry Moittié est sélectionneur « Blé Hybride » pour SAATEN-UNION RECHERCHE. Implantés à la station d’Estrées-Saint-Denis dans l’Oise, les programmes qu’il conduit ont notamment donné naissance à HYSUN, HYSTAR, HYBERY ou plus récemment HYFI.
La création de nouvelles variétés hybrides repose sur la recherche des meilleures synergies entre deux lignées identifiées pour leurs caractères d’intérêt et leur complémentarité. Thierry Moittié, Sélectionneur, et Charles Snijders, Directeur de la Sélection, présentent les grands traits des programmes conduits sur la station d’Estrées-Saint-Denis (60) où des savoir-faire spécifiques ont été développés depuis 20 ans.
Le blé hybride possède des caractéristiques propres qui méritent d'être valorisées par une adaptation précise de la densité de semis. Déterminée à partir des résultats d’essais dédiés, elle permet d’optimiser le résultat économique de la culture.
Issu du croisement de deux variétés lignées, le blé hybride bénéficie d’un effet de synergie des génomes de ses deux parents : c’est l’effet hétérosis, ou vigueur hybride, qui se traduit par une physiologie différente.
