"Todos somos americanos"

Todos somos americanos

C’est par cette allocution qui risque de rentrer dans l’histoire, que Barak Obama a annoncé, le 17 décembre dernier, son souhait de vouloir rétablir les relations diplomatiques entre les USA et Cuba. Est-ce la fin de l’embargo qui dure depuis plus de 50 ans? Cette annonce ravit en tous cas l'agriculture américaine.

Petit rappel historique. Cet embargo a été décidé par les américains en 1962 en réponse au rapprochement de Cuba avec l’Union soviétique pendant la guerre froide mais aussi en protestation à la vague de nationalisation voulue par Fidel Castro, qui touchèrent notamment des propriétés agricoles detenus par des citoyens et entreprises nord américaines.

 

Une aubaine pour l'agriculture US

Cette nouvelle donne intéresse particulièrement l’agriculture américaine. Il faut en effet préciser que les produits agroalimentaires américains sont certes exemptés de l’embargo, mais les restrictions sur les flux financiers entre les deux pays pénalisent les échanges agroalimentaires précise le Service économique régional de Washington dans son bulletin mensuel de décembre 2014. En 2013, les exportations agricoles vers Cuba sont estimées à 350 millions de dollars (blé, maïs, viande de volaille et alimentation animale) Une étude de l’US international trade Commission estime "que la levée de l’embargo pourrait accroitre de 30% les exportations américaines vers Cuba". Une manne donc pour l’agriculture américaine! Lever l’embargo, c’est en tout cas ce que souhaitent les lobbies agricoles américains et l’électorat agricole et rural amméricain qui appellent à une normalisation des relations entre les deux États. La levée d’une restriction sur les flux financiers (limité à 500$ par trimestre) pourrait de fait autoriser et simplifier l’accès des entreprises nord américaines au marché cubain, analyse le Service économique régional de Washington.

Toutefois, cette perspective ne deviendra réalité qu’une fois la loi approuvée par le Congrès américain. Et plusieurs républicains dont le nouveau président de la commission agricole de la chambre des réprésentants, Michael Conaway, ont d’ores et déjà fait savoir qu’ils n’approuveraient pas cette loi tant que Raúl Castro ne permettait pas aux cubains de retrouver leur liberté. 

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